Dans mon jardin, qui est un jardin imaginaire, il y a de vraies grenouilles qui croassent. Elles parlent Anglais, Japonais, Vietnamien. Elle parlent et n'écoutent rien. Et le soleil se lève et fait perler la rosée. C'est le jardin de ma Maison.
Il y a des nuances de bleu et de gris dans le ciel de Mercredi quand le soleil se lève.
Je suis un ouvrier. J'ai de la couleur rouge et verte sur le visage, les manches de ma chemise blanche retroussées, un pantalon-jean taché et troué par la peinture et le temps, une boite à outil dans la main gauche, un pot de peinture dans la main droite. La grande bâtisse est devant moi, et j'entends derrière moi le murmure des grenouilles.
Quand j'entre dans la Maison, j'entends de légers "beats" qui battent frénétiquement. Je m'avance dans le living room, puis dans le grand salon où toutes les fenêtres sont fermées. Des lumières bleues et vertes, et des gens qui dansent, au rythme des pulsations du sol.
Ils ont de la peinture sur le visage ou portent des masques. Et ils rient, ils rient, parce qu'il n'y a que la joie qui fait avancer le Monde.
Je monte les escaliers de la Maison. Il y a des fleurs mauves agrafées au mur blanc, des soupirs de femme, des gémissements d'hommes, et une odeur de maïs grillé, qui croque entre les dents.
Dans cette Maison, qui est un grand Théâtre, j'aime à me dire que je suis un Enfant, qui joue et saute à travers les flaques d'eau, même sur le bord du Mékong. "Pourquoi ne veux tu pas devenir un adulte?" me dit-on. Parce que quand on entre dans le monde des adultes, on pense, comme Charlot que:
Alors cette Maison est politique: elle a une porte pour acceuillir beaucoup d'invités, des fenêtres pour voir le ciel, un jardin pour que les enfants jouent, et une cheminée qui laisse échapper une douce fumée argentée.
Au dernier étage, je vois les trous qu'il y a au plafond. Je lève mon oeil bleu et mon oeil vert. Je sors ma boite à outil, celle qui m'a servi à construire cette parade spéciale. Je me retrousse les manches (que j'avais déjà retroussées, et donc je me retrousse la peau).
Et je répare, et je construis la Maison de mon Rêve.
Il y a des nuances de bleu et de gris dans le ciel de Mercredi quand le soleil se lève.
Je suis un ouvrier. J'ai de la couleur rouge et verte sur le visage, les manches de ma chemise blanche retroussées, un pantalon-jean taché et troué par la peinture et le temps, une boite à outil dans la main gauche, un pot de peinture dans la main droite. La grande bâtisse est devant moi, et j'entends derrière moi le murmure des grenouilles.
Quand j'entre dans la Maison, j'entends de légers "beats" qui battent frénétiquement. Je m'avance dans le living room, puis dans le grand salon où toutes les fenêtres sont fermées. Des lumières bleues et vertes, et des gens qui dansent, au rythme des pulsations du sol.
Ils ont de la peinture sur le visage ou portent des masques. Et ils rient, ils rient, parce qu'il n'y a que la joie qui fait avancer le Monde.
Je monte les escaliers de la Maison. Il y a des fleurs mauves agrafées au mur blanc, des soupirs de femme, des gémissements d'hommes, et une odeur de maïs grillé, qui croque entre les dents.
Dans cette Maison, qui est un grand Théâtre, j'aime à me dire que je suis un Enfant, qui joue et saute à travers les flaques d'eau, même sur le bord du Mékong. "Pourquoi ne veux tu pas devenir un adulte?" me dit-on. Parce que quand on entre dans le monde des adultes, on pense, comme Charlot que:
"We think too much and feel too little."
Alors cette Maison est politique: elle a une porte pour acceuillir beaucoup d'invités, des fenêtres pour voir le ciel, un jardin pour que les enfants jouent, et une cheminée qui laisse échapper une douce fumée argentée.
Au dernier étage, je vois les trous qu'il y a au plafond. Je lève mon oeil bleu et mon oeil vert. Je sors ma boite à outil, celle qui m'a servi à construire cette parade spéciale. Je me retrousse les manches (que j'avais déjà retroussées, et donc je me retrousse la peau).
Et je répare, et je construis la Maison de mon Rêve.
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